Le ministre Michel Hamala Sidibé fait partie, avec les ministres Malick Coulibaly et le général Dahirou Dembélé, des membres du Gouvernement du Dr Boubou Cissé sur qui les Maliens fondent beaucoup d’espoir. Cela pour faire bouger les lignes dans leur secteur respectif. En ce qui concerne le ministre de la Santé et des Affaires sociales, le Dr Michel Hamala Sidibé, les constats montrent un changement au sein de nos hôpitaux et centres de référence, malgré quelques cas de mauvaises pratiques liées aux comportements des hommes du blouson.
Après sa prise de fonction, le ministre Michel Hamala Sidibé a tout d’abord rencontré tout de personnel de son département, chacun dans son bureaux. Cela pour sa prise de contact avec le personnel du département. Là, il a invité les uns et les autres à travailler main dans la main pour relever les défis du secteur tout en rassurant à chacun de sa disponibilité. Fin connaisseur du monde la santé et des ONGs, il multiple les sorties et les rencontres avec les différents acteurs du secteur. Ainsi, le 12 mai 2019, il effectuait une visite inopinée à l’hôpital Gabriel Touré. C’était pour s’imprégner des conditions de travail du personnel et du fonctionnement des services. Devant les responsables du l’Hôpital, il a promis de prendre les dispositions urgentes pour résoudre les problèmes soulignés. Il s’agissait ici, entre autres, de l’insuffisance de personnel ; d’appareil de radiographie ; de lits ; de couveuses ; d’appareil de photothérapie ; de la non-fonctionnalité du laboratoire des urgences; de l’étroitesse du service des urgences de la gynéco-obstétrique. A ceux-ci s’ajoutent le non-remboursement des frais de médicaments administrés lors de la prise en charge des cas urgents et des indigents. Là aussi, il a rassuré les uns et les autres de sa disponibilité.
Partout où il passe, le ministre Michel Hamala Sidibé insiste, avec le personnel sanitaire, sur la transparence, l’obligation de résultats, l’obligation de rendre compte, comme lignes conductrices et éléments d’évaluation des cadres.
Pour lui, le seul critère qui tienne reste la transparence et le travail bien fait. «Je resterai exigeant pour les résultats pour lesquels nous sommes là». Pour lui, «on n’a pas forcément besoin de milliards pour changer les choses».
«Un seul Hôpital»
Les problèmes budgétaires, d’équipements, de ressources humaines et de communication sont aussi des préoccupations communes à différentes structures hospitalières. Pour faire face à ces préoccupations, de façon diligente, le ministre a invité les directeurs à travailler main dans la main pour rationaliser l’utilisation des ressources disponibles, et faire en sorte qu’il n’y ait qu’un seul HÔPITAL où le maître mot reste la satisfaction des patients. Il s’agit d’une approche participative insufflée par le ministre Michel Hamala Sidibé depuis son arrivée à la tête de ce département.
Au cours de ces différentes rencontres de prise de contact et de visites, les problèmes signalés sont aussi d’ordre matériel et organisationnel. Des échanges fructueux avec les différents personnels des établissements sanitaires ont permis au ministre de connaître les préoccupations légitimes du secteur.
Après avoir diagnostiqué les maux, le ministre Sidibé s’attelle désormais à en trouver des solutions.
Ainsi, récemment, le ministre Sidibé a fait adopter deux marchés relatifs aux travaux de réhabilitation de certains services ainsi qu’à la fourniture et à l’installation d’équipements médicaux au niveau du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré, de la Polyclinique des Armées de Kati et du Centre hospitalier universitaire du Point G. Les deux marchés sont conclus entre le Gouvernement du Mali et la Société MARYLIS BTP CI pour un délai d’exécution de 8 mois et un montant de : 3 milliards 909 millions 997 mille 850 francs CFA toutes taxes comprises pour la réhabilitation de certains services ; 11 milliards 856 millions 442 mille 500 francs CFA hors taxes pour la fourniture et l’installation d’équipements médicaux. L’exécution de ces marchés contribuera au renforcement du plateau technique de la pyramide sanitaire.
Interdiction des télés et des réseaux sociaux
Suite à une visite surprise effectuée le jeudi 5 septembre 2019 dans certains services de son département, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a formellement interdit les télévisions dans les bureaux. La mesure a été communiquée à l’ensemble des structures relevant de son département par une lettre circulaire en date du jeudi 5 septembre 2019.
En effet, selon un constat général, la télévision dans les bureaux et d’autres formes de jeux y compris l’utilisation abusive des réseaux sociaux à des heures de travail, constituent un véritable phénomène dans l’administration publique qui entache la qualité des services.
Le ministre dit attacher du prix à l’exécution de la présente instruction relative à l’interdiction de la télé et surtout au retard dans les services. Si on sait que les l’utilisation des réseaux sociaux et de la télévision dans les centres de santé est pour beaucoup dans les retards sur certaines interventions.
En somme, malgré quelques cas de mauvaises pratiques liées aux comportements humains, avec sa méthode, le ministre Sidibé est décidé à faire bouger les lignes. Tout de même, un autre défi reste l’amélioration du plateau technique au sein de nos hôpitaux pour que tous les fils du pays se soignent au pays sans avoir besoin d’aller à l’extérieur.
Mèba
