Réformes politiques et institutionnelles : Les membres du CNT à l’école de Mabendy Consulting

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Pour  doter notre  pays d’Institutions fortes en vue d’éviter  toute situation désagréable pouvant compromette son développement, il est envisagé des réformes politiques et institutionnelles qui font partie des priorités de la transition.

Ces réformes majeures annoncées dont dépendra la survie de notre démocratie, font partie des chantiers phares de la transition en cours. Elles figurent même en bonne place dans le Plan d’action gouvernemental (PAG), qui a fait l’objet de présentation  aux membres du Conseil national de transition (CNT), par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga.  Celui-ci a été approuvé en majorité, donnant ainsi quitus au chef du Gouvernement d’aller à sa mise en œuvre.

Ainsi, pour permettre aux membres de l’organe législatif de la transition de s’approprier des lois prévues dans ces réformes, la direction du CNT en collaboration avec le bureau d’études Mabendy consulting, a initié, du 10 au 11 août 2021 à l’hôtel Laïco Amitié de Bamako, un atelier de formation.  Son objectif: partager avec les représentants de cet organe législatif, les défis et perspectives de la gouvernance de ces réformes politiques, institutionnelles, électorales et le découpage territorial.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par le premier vice-président du CNT, l’honorable Assarid Ag Imbarkawane. Il était entouré de Nouhoum Sarr, président du Comité de suivi des réformes politiques et institutionnelles et Mme Guikiné Athma Gakou, membre du CNT.

Nouhoum Sarr dans ses propos introductifs dira que ces réformes sont nécessaires pour la refondation de notre, autrement « le Mali » que recherche la majorité de nos concitoyens. De ce fait, selon lui, le principe repose sur des exigences, vu que les défis sont énormes pour notre pays. Et ces réformes politiques et institutionnelles dans lesquelles notre s’est engagée font partie des axes prioritaires de la transition.

Représentant le président du CNT, Colonel Malick N’Diaw, le premier vice-président dudit organe législatif a d’abord rappelé les objectifs spécifiques de cette session de formation. Ceux-ci sont entre autres : partager avec les membres du CNT, les défis et perspectives de la gouvernance au Mali ; partager les défis et perspectives des réformes politiques,  institutionnelles et électorales et les  préoccupations liées au découpage territorial.

Assarid Ag Imbarkawane a fait un rappel, tout en s’interrogeant sur la participation de nos concitoyens aux élections de 1992 à 2018. Il a regretté le fait que les taux de participations n’ont jamais atteint les 50% oscillant entre 21,62% (1992) et 48,98% (le plus fort en 2013). Ce qui permet de constater que plus de la moitié des électeurs ne se mobilise guère, pour faire valoir ses droits de vote au Mali.

C’est pourquoi, selon le premier vice-président de l’organe législatif de la transition, il est nécessaire de procéder à des réformes visant la Constitution, la Loi électorale, la Loi portant sur la Charte des partis politiques, la Loi portant sur le Régime de la presse et délits de presse, la Loi portant sur la création de la Haute autorité de la communication (HAC) etc.

Cet atelier de formation s’est déroulé sous forme de session. La première a porté sur la présentation du contexte politique de 1960 à nos jours et les normes et conventions internationales en matière d’élections, de gouvernance et de démocratie. La deuxième session a été orientée sur les réformes politiques et institutionnelles. Quant à la troisième et quatrième, elles ont respectivement concerné les réformes électorales et le découpage territorial de 1960 à nos jours.

Diakalia M Dembélé

SOURCE:  22 Septembre

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