En se rendant récemment sur les chantiers de réhabilitation de nos routes nationales, Mme la ministre de l’Equipement et des Infrastructures a prouvé à tel point elle tient à ce que soient tenus, conformément aux attentes des populations, les engagements des plus hautes autorités.
En effet, la pandémie du Covid -19 qui ébranle la galaxie entière, en plus des défis multiples, n’a nullement entamé la détermination de Mme Traoré Seynabou Diop,à veiller personnellement à l’amélioration de l’état de nos routes.
Ainsi tout en exigeant la tenue des délais des travaux sur le terrain à Bamako, Kati et Didiéni elle n’a eu de cesse d’inviter travailleurs et usagers au respect strict des mesures-barrières contre la propagation du covid-19.
Malgré la situation exceptionnelle créée par la pandémie du covid-19, Traoré Seynabou Diop, est omniprésente sur les grands chantiers routiers de l’Etat. Pour que soient respectés les délais d’exécution. Et pour inviter les travailleurs et les usagers à observer les mesures- barrières indiquées pour se prémunir contre le Covid- 19 !
Ainsi, le 2 avril 2020, elle était sur le chantier des travaux d’élargissement en 2×2 de la voie reliant le 3ème Pont à la RN6, de l’échangeur de croisement à la RN6 et la réhabilitation de la section Tour d’Afrique- Yirimadio. L’objectif de cette visite était certes de s’assurer de l’état d’avancement des travaux, mais aussi du respect strict, par les différents intervenants sur ces chantiers des mesures-barrières contre le Covid-19.
Sur place, elle a pu ainsi noter avec satisfaction que les travaux se déroulent au rythme souhaité, preuve de l’engagement des entreprises à réussir le challenge du délai. Cependant – actualité oblige – partout où elle s’est rendue, elle n’a pas oublié d’insister sur le respect par les travailleurs des mesures-barrières. Un des remèdes parmi les plus efficaces à ce jour, rappelle-t-elle sans cesse, pour biser la chaîne de propagation du dangereux virus.
Le 6 avril 2020 sur le tronçon Kati-Didiéni, Madame Traoré Seynabou Diop a déclaré tenir à l’avancement des travaux conformément au cahier de charge. Parlant des détails techniques du chantier, le chef de la mission de contrôle et de surveillance des travaux, Youssouf Boré, a déclaré que le tronçon Kati-Didiéni a un caractère particulier. C’est un projet assez spécifique et les plus hautes autorités ont tenu à ce qu’on commence par la traversée de la ville de Kati sur 8 km. C’est pourquoi il urgeait de commencer par les travaux consistant au profilage et au recyclage du chantier pour répondre aux exigences du trafic. En clair, une chaussée de 7m avec 3,50m de part et d’autres ainsi qu’un accotement de 1m50 de chaque côté. Le corps de chaussée issu des dimensionnements sera, poursuivit-il, fait sur la base des travaux d’urgence de la première phase dont le but est de rendre carrossable la route. La couche de base se réalisera sur du grand bitume de 10cm sur 3cm de rattrapage
Entouré pour la circonstance des membres de son cabinet, des responsables de ses services techniques, et en présence des autorités locales et administratives, Mme Traoré Seynabou DIOP, a déclaré que Kati-Didiéni est l’un des chantiers qui continue malgré la crise sanitaire dans le pays.
Bien que les chantiers se réalisent à la chaîne, elle a exprimé son désir de respecter les mesures-barrière édictées par les autorités sanitaires pour lutter contre le covid-19 par tous. Sur ce registre, elle a félicité l’entreprise qui utilise les vidéos sur les réseaux sociaux pour faire passer les messages de sensibilisation sans rassembler les agents sur Connais- tu mon beau pays ? le même lieu du chantier.
Elle a pu constater que malgré les difficultés de démarrage du chantier, les travaux avancent à hauteur de souhait, même si d’autres études sont en cours.
Drissa Togola
Dans les services du département
En outre, dans le but de leur rappeler voire de leur exiger ces mesures-barrières contre le mal du siècle, elle a effectué une visite dans plusieurs organismes personnalisés et services rattachés à son département. Aussi, s’est-elle rendue tour à tour à l’Inspection de l’Equipement et des Transports, à la Direction Régionale des Routes du District, à la Cellule des Travaux d’Urgence (CETRU) et à l’Institut National de Formation Professionnelle pour le Bâtiment, les Transports et les Travaux Publics (INFP- BTP).
Source : Le Challenger