Pour faire le point de la reprise des classes suite à l’accord intervenu entre les syndicats de l’éducation et le CNSP, la directrice de l’Académie d’enseignement de Bamako rive gauche, Koné Rakiatou Dia a tenu, le jeudi 17 septembre dernier, dans la salle de conférence de l’Académie, une réunion avec les directeurs des Centres d’animation pédagogique (CAP), les proviseurs des lycées et les directeurs des écoles professionnelles de la rive gauche.
A l’entame de la rencontre, une minute de silence a été observée en hommage à l’ancien président de la République, le Général Moussa Traoré décédé quelques jours auparavant.
Après les mots de bienvenue, la directrice de l’Académie d’enseignement de Bamako rive gauche a précisé l’ordre de la rencontre qui se déclinait sous cinq points à savoir-faire le point de la reprise des cours, les dispositions à prendre pour l’organisation des évaluations fans les classes intermédiaires, les dispositions à prendre pour l’organisation dans les établissements retenus comme centre d’examens, la remise des lettres de félicitations aux comités pédagogiques, la remise de kits sanitaires à certains CAP et les questions diverses notamment l’examen professionnel des enseignants du fondamental.
Et d’ajouter que l’année scolaire 2019-2020 a été sérieusement secouée par les mouvements de grève des Syndicats signataires du 15 octobre 2016 et la pandémie du coronavirus au point que l’on se demandait si on pouvait terminer l’année scolaire.
A la suite de la directrice, les différents responsables de l’éducation ont, tour à tour, ont évoqué les difficultés rencontrées lors de la reprise. Ainsi, le directeur de l’Institut de formation des maitres (IFM) de Bamako a déclaré que la rentrée a été effective, mais les élèves maîtres ont décrété une grève pour réclamer les bourses pour les mois supplémentaires notamment juillet, aout et septembre.
Pour le directeur de l’Ecica, la rentrée a été effective. Car, une rencontre avait même été organisée regroupant les Chefs d’ateliers afin de partager avec eux les nouvelles orientations par rapport à cette reprise. Cependant, ajoute-t-il, les élèves réclament les masques de protection dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Quant au proviseur du Lycée Askia Mohamed, il a indiqué la vétusté des installations électriques datant de plus de centaines qui sont pour la plupart souterraines. Et de poursuivre que le Lycée Askia Mohamed sert de centre pour plusieurs examens ainsi que le secrétariat de ces examens. En réponse à cette requête, la directrice a précisé que l’Académie connait les mêmes problèmes de vétustés des installations électriques. Et de rassurer que des mesures seront pour résoudre définitivement ce problème.
Sur la question de l’organisation d’évaluation dans les classes intermédiaires, la directrice a insisté qu’il faut impérativement une seconde évaluation pour les élèves des classes intermédiaires parce que les notes d’une seule évaluation ne peuvent pas déterminer le niveau des élèves. A ce titre, elle a proposé de poursuivre les cours jusqu’à la fin des derniers examens qui fixe la fin normalement la fin de l’année scolaire.
Sur ce sujet, un directeur a laissé entendre qu’il est techniquement très difficile d’organiser une autre évaluation parce que les élèves de 10ème et 11ème année n’ont fait pratiquement qu’un seul mois de cours durant toute l’année. Et de proposer que chaque professeur organise des évaluations à l’interne.
En ce qui concerne la décision de création des centres, la directrice a invité les responsables des établissements retenus comme centre à prendre les dispositions nécessaires pour l’éclairage des classes d’examens afin de prendre les dispositions nécessaires pour éviter le transfèrement des centres et signaler éventuellement tous les problèmes.
Il faut noter que des lettres de félicitations ont été remises aux conseillers pédagogiques qui ont animé les cours à distance lors de la fermeture des classes suite à la pandémie du coronavirus. Aussi, des kits de lavage de main ont été remis auxCentres d’animation pédagogique (CAP) dans le cadre du projet « Elan).
Mama PAGA
Source : Le Point