La direction générale de la protection civile en partenariat avec la Banque mondiale a organisé le vendredi 12 juillet 2019 à l’hôtel Salam, un atelier technique d’évaluation des pertes, dommages et des besoins post catastrophes. Entamée le 1ier juillet dernier, l’évaluation des pertes, des dommages ainsi que des besoins post catastrophes (PNDA) suite aux inondations du 16 mai 2019 a réussi un pari difficile. Cela grâce à l’assiduité et à l’engagement de tous. En effet, après les inondations du 16 mai 2019, le gouvernement du Mali a sollicité l’appui et l’expertise des partenaires pour faire une évaluation des pertes, dommages et besoins post catastrophes. Ainsi, les partenaires, avec à leur tête la Banque mondiale ont répondu favorablement à cette demande. Une première dans l’histoire du Mali, cette évaluation selon le directeur général adjoint de la Protection civile, sera le départ pour une intégration de chaque acteur de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes dans la réduction des risques et des vulnérabilités. Il s’agit à travers l’exercice de s’approprier le concept pour que, désormais, l’expertise technique soit nationale pour l’évaluation des pertes, des dommages et des besoins post-catastrophes.
Le DGA de la Protection civile a sollicité l’assistance des partenaires pour la mobilisation des ressources et la formation en PDNA. Cela pour construire un vivier d’experts au Mali, capables, non seulement d’évaluer en milieu urbain, mais aussi en zone rurale.
Pierre Xavier Bonneau de la Banque mondiale a expliqué que le soutien des partenaires techniques et financiers ne fera pas défaut dans un monde où plus de 26 millions de personnes sont basculées dans la pauvreté à cause des catastrophes.
Source: L’Evènement
