Opposants de façade, agitateurs en solo, ce sont là les opposants de circonstance à la solde de Soumaïla Cissé. Ils observent un mutisme depuis la première rencontre entre IBK et leur mentor. Un vent de panique s’est emparé de leurs rangs depuis la première retrouvaille entre les mentors de la vie politique nationale.
L’Homme semble prendre la main tendue d’IBK. S’il la prenait, çà sera un coup chao pour ses partisans gelés qui n’agissent qu’en son seul nom. Si ce dialogue entre les deux ténors de la classe politique malienne aboutissait, ça serait la fin des haricots pour ses opposants de façade. Non seulement, ils ne mèneront pas d’activités politiques, encore moins de simples retrouvailles. Car, la sève nourricière va les manquer indubitablement. En attendant, l’heure est à la panique dans les rangs de tous ces opposants de circonstance dont les interventions dans les médias se font rares. Est-ce par manque de sujets ou de moyens ? Nous ne serons rien dire pour le moment. En tout cas, l’heure est grave pour ces invétérés politiques qui ne savent plus par où se donner la tête.
Déjà, on assiste à des reconversions du côté de certains d’entre eux. Il s’agit de Tiébilé Dramé qui, au cours d’une conférence de presse, organisée à la Maison de la Presse de Bamako, a fait des propositions de sortie de crise. Celui là qui faisait partie des grands critiques du régime d’IBK semble se poser en donneur de leçons de démocratie.
Le bon sens a manqué à ces politicards à la recherche de point de chute. Leur idole ayant pris la direction du dialogue.
Comme le disait le Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, alors opposant au Régime de Laurent Gbagbo : «Il faut avoir double carapace quand on veut faire de la politique». Cette qualité semble manquer à la plupart des Politiciens maliens qui mettent l’accent sur le matériel au détriment de la conviction politique. Le salut en politique réside dans les convictions idéologiques et non dans l’accompagnement aveugle à tel ou tel Homme politique. Telle est la réalité au Mali où les politiques cherchent la direction du vent dans le choix des compagnons. C’est une mauvaise attitude en la matière.
Ambaba DE DISSONGO
Source: L’Observatoire