Salon international d’agriculture de Paris : Le Mali expose son potentiel agricole à travers l’O.N

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A Paris, le 25 février 2019, le Ministère de l’Agriculture du Mali, à travers l’APCAM, a décidé de faire une journée porte ouverte sur les potentialités agricoles de notre pays. C’était en la présence du Président de l’APCAM, Bakary TOGOLA, du Représentant de l’Ambassadeur du Mali en France, des jeunes de la diaspora de notre pays en Europe et bien d’autres participants.

Après l’introduction du Représentant de l’Ambassadeur du Mali en France, Balladur Cissé, le Président de l’APCAM, Bakary TOGOLA, n’a pas hésité de faire savoir aux jeunes de la diaspora que le Mali a besoin d’eux au bercail pour faire avancer l’économie nationale, principalement dans la transformation des produits agricoles.

Le premier Responsable du Département de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé, a livré une belle présentation du Mali rural et ses potentialités devant des personnes ressources du secteur (Français, Ivoiriens et de la diaspora malienne, entre autres).
Quant au Directeur Adjoint de la CMDT, Tidiane DOUCOURE, il a passé en revue les acquis de la compagnie cotonnière et son évolution de 2012 à 2018 avec une production d’environ 450.000 tonnes de coton grain à plus de 728.000 tonnes. Il a ensuite eu à évoquer la nécessité de transformer surtout cette matière première sur place.

Pour attirer l’attention des investisseurs sur la qualité de ses produits, la disponibilité des stocks et la garantie d’un bon rendement à l’hectare avec le bio stimulant, Eléphant Vert a fait son entrée en scène à travers l’Agriculture Bio qui s’installe petit à petit au Mali.

Après les présentations, Mahamadou SYLLA, éleveur a ouvert le bal des témoignages. Il ressort de son intervention que l’élevage doit être considéré comme une activité économique et non contemplative par les éleveurs.

Il faut rappeler que, pour terminer la journée en toute beauté, Aminata KONATE et Awa KONE, Maliennes installées en France, œuvrant pour une Agriculture saine et durable, ont parlé de leurs démarches en milieu rural. Elles mènent des campagnes d’informations et de sensibilisations sur la consommation du mil et du sorgho qui ont tous de nombreuses valeurs nutritives dont les grains sont dotés d’immenses potentiels. «Ils constituent une solution aux problèmes majeurs auxquels fait face la planète: pauvreté rurale, malnutrition, changements climatiques et dégradation de l’environnement», retient-on de la rencontre.

Mahamadou Sarré

SourceL’Observatoire

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