Le ministre Abdoulaye Diop veille aux intérêts du pays malgré le contexte d’adversité. D’où les échanges poussés avec Conakry et la médiation de Lomé qui a débuté à Abidjan.
Abdoulaye Diop fait bouger les lignes au vu du contexte hors des frontières. Parti en Guinée à la tête d’une forte délégation, le patron de la diplomatie malienne a indiqué qu’il fallait évaluer les efforts en cours sur le corridor de Conakry, déclarant que la Guinée est le port naturel du Mali car faisant office d’accès central à la mer. La consolidation des facilités et avantages fournis par le pays jumeau du Mali afin de travailler dans la durée, furent évoqués avec le Colonel Mamadi Doumbouya, actuel numéro 1 de la Guinée.
« La préoccupation centrale de Bamako est le ravitaillement en produits pétroliers et hydrocarbures, au vu de la situation économique mitigée née du conflit en Ukraine. L’approvisionnement est devenu délicat et il fallait une réflexion poussée avec la Guinée sur la question », a souligné le minisre Abdoulaye Diop.
Le second fait marquant reste le récent déplacement à Lomé où le Président Faure Gnassingbé a été sollicité pour faciliter la médiation du Mali auprès de la CEDEAO. Le N°1 togolais n’a pas attendu le prochain sommet des chefs d’Etat pour se lancer dans la consultation. A Abidjan, le Président Faure a rencontré son homologue du Ghana à l’occasion de cop 15 en cours à Abidjan. Une approche qui porterait ses effets car le deal tourne désormais entre 18 ou 20 mois, au lieu des 16 que le médiateur Goodluck Jonathan n’a réussi à faire accepter.
Des acquis pour Abdoulaye Diop qui au delà du manteau de la pure diplomatie, évolue dans une transversalité qui fait de lui une personne ressource dans l’atteinte des objectifs sectoriels du gouvernement auprès d’autres interlocuteurs à travers le monde.
Idrissa KEITA
Source : Le Soft