SÉCURITÉ ROUTIÈRE : UNE CARAVANE POUR LE BON COMPORTEMENT DANS LA CIRCULATION

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Une cortège de mariage à bamako ( Images d'archives)
Un cortège de mariage à bamako ( Images d'archives)

A l’instar des autres Etats membres de la CEDEAO, notre pays a célébré hier la Journée de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO). à cette occasion, le secrétaire général du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine, Marc Dabou, a procédé au lancement d’une caravane de sensibilisation sur la sécurité routière au rond-point Kwame Nkrumah, sis à Hamdallaye ACI 2000. L’événement a enregistré la présence du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Mamadou Sidiki Konaté et de plusieurs invités.

Cette 5è édition de la journée de l’OSRAO a été marquée au Mali par l’évaluation des performances de sécurité routière au cours de la décennie d’action 2011-2020, à travers une conférence de presse qui a permis d’évoquer les cinq piliers de la décennie de la sécurité routière. Il s’agit, entre autres, de la gestion de la sécurité routière, de la sécurité des infrastructures routières, de la sécurité des véhicules et la mobilité, de la sécurité des usagers de la route et les soins post accidents.
C’est aux enivrons de 10h que le secrétaire général du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine a donné le top départ de cette caravane de sensibilisation et de diffusion de bonnes pratiques qui a débuté au Monument Kwame Nkrumah pour aboutir à la Tour de l’Afrique. La caravane était constituée d’une cinquantaine de motos Djakarta et d’une quinzaine de motards.
Au cours de leur trajet, les caravaniers ont montré aux usagers le bon exemple dans la circulation, c’est-à-dire le bon comportement. Et cela afin de contribuer à réduire les risques liés à la circulation routière. Pour ce faire, chaque caravanier a été doté d’un casque, et chacune des motos était équipée de rétroviseurs.
«L’idée de cette caravane, c’est pour montrer le bon exemple. Nous avons dit aux caravaniers d’aller à une allure modérée, parce que la circulation dans la ville de Bamako, c’est 50 km/h et dans toutes les autres agglomérations du Mali», a expliqué le chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté. En effet, la caravane est partie entre 30 et 40 km/h pour montrer qu’on ne doit pas rouler à vive allure dans la capitale. «La vitesse au Mali est reconnue comme la première cause des accidents de la circulation routière», a indiqué le patron de l’ANASER.
S’adressant aux caravaniers, le secrétaire général du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine a souligné que chacun d’eux est, en ce qui le concerne, ambassadeur de la courtoisie sur la route. Par conséquent, ils doivent avoir un comportement exemplaire le long de leur parcours. Selon lui, les caravaniers ont la responsabilité de faire promouvoir la lutte contre l’insécurité routière, dans des carrefours stratégiques de la ville, en vue d’éradiquer les accidents graves qui ont tant endeuillé nos familles. Par ailleurs Marc Dabou les a invités à mettre particulièrement l’accent sur la sensibilisation des jeunes au port du casque une fois à moto.
L’OSRAO a pour but de tout mettre en œuvre pour réduire les risques liés à la circulation routière. Cette organisation vise à magnifier les efforts dans tous les Etats dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière. Elle regroupe 15 pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Babba B.
COULIBALY

Source: L’ Essor

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