De sa nomination à nos jours, le justicier de la rue (désormais Premier ministre sous la transition) Choguel Kokala Maiga, est devenu amnésique, face à des situations sur lesquelles il bondissait quand il était sur le boulevard. Raison de plus pour les détracteurs des politiciens de se demander où est la place de la morale et de la cohérence dans cette affaire.
Au-delà des politiques, cette hybridation remet sur la table l’éternelle question sur la nature de l’homme moderne malien. Changer au gré de ses intérêts du moment est un vilain défaut. Malheureusement, l’homme providentiel de la rue ne fera pas exception. Puisque chacun à son tour chez le coiffeur, le temps est le meilleur juge. Une chose est sûre, les victimes d’aujourd’hui peuvent devenir des héros de demain et les pseudos héros d’aujourd’hui les victimes de demain. À méditer !
A. Diallo
Source : Nouveau Réveil