PDG de SAMA MONEY non moins partenaire de la BCI, Daouda Coulibaly a bien voulu situer sur cette plateforme qui occupe petit à petit l’espace national visuel . Des régions en allant au-delà du Mali , il s’avère que le staff n’entend pas faire de la figuration.
1/ Comment est né SAMA MONEY ?
Il y avait un besoin car le cash circulait beaucoup. On devait s’assumer surtout que les solutions de transferts d’argent disponibles sont parfois chères. Il y a assez de risques or le numérique est indiqué , ce qui justifie la création de SAMA MONEY qui est une solution technologique.
SAMA signifie en mandingue « envoyer » , « recevoir » , mais il incarne aussi un animal particulier notamment l’Eléphant. Le pachyderme en question dégage des attributs dont la force autrement dit une solidité avérée de notre plate-forme.
2/ Expliquez-nous le Process de votre solution ?
SAMA MONEY se positionne sur le transfert d’argent savoir le CASH TO CASH. Ce n’est pas un porte-monnaie électronique comme ce qu’on peut avoir avec les opérateurs téléphoniques. Pas de stockage sur un mobile et faire des transactions. Ce sont des personnes ou si vous voulez du « main à main » où il faut se rendre dans une agence de SAMA et donner l’identité du bénéficiaire. Le code qui sera remis sera celui-là qui permettra au concerné de retirer les sous.
La spécificité est que SAMA reste disponible dans les localités où il n’y pas d’internet. Qu’on prenne Western union ou WARI , aucun ne peut être opérationnel sans le réseau. C’est bien là où SAMA se démarque et on compte bien afficher cette différence.
3/ Situez-nous sur la Progression de votre service dans les régions !
On a des agents de terrain qui implantent notre réseau. Nous n’avons pas moins de 300 points déjà agrées. Ils ne tareront pas à être opérationnels dans les semaines à venir. On se donne jusqu’à fin janvier pour boucler le Mali avant d’entamer la sous-région. Une filiale est à prévoir du côté de la France et la Zone UEMOA sera visée dès le mois de Mars.
4/ Expliquez-nous votre participation au Forum PPP qui évoquait les défis du numérique sur le continent
La relance économique est effective à travers le secteur privé. Par exemple les réseaux ferroviaire ont été historiquement construits par des privés. La seconde guerre mondiale a conduit à leur rachat mais ce sont des ouvrages qui montrent que le secteur privé a toute sa place. Pour ceux qui l’ignorent, la Tour Eiffel est un PPP donc je reste convaincu que les ressources financières sont disponibles au privé.
Il s’agit donc d’une alternative permettant aux Etats de faire face aux défis du développement. Sans infrastructures on ne peut aller de l’avant et les TICs seront au cœur du développement immédiat.
SAMA MONEY est dans cette lancée car le monde ne peut concevoir son futur sans les TICs. Le Mali s’en rendra compte avec notre apport et les zones ciblées à l’étranger seront à moyen terme dans le bain.
Source: Nouvel Horizon