Situation au Mali, Guinée, Burkina : Le leadership du Président ADO vacille

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Le président de la République ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara
Le président de la République ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara

Décidément, les signes sont perceptibles. Et même visibles à l’œil nu. Le leadership de M. Alassane Dramane Ouattara (ADO) au sein des organisations sous régionales, telles la CEDEAO et l’UEMOA a pris un sérieux coup de froid. Du moins, le nom du chef de l’État ivoirien ne fait plus peur, ou à tout le moins, n’effraie plus personne dans la sous région Ouest-africaine. Et point n’est besoin de sortir des cuisses de Jupiter pour le savoir.

De la transition malienne d’Assimi Goïta à la Guinée de Mamadi Doumbouya en passant  par la transition burkinabé de Paul Henri Sandraogo Damiba, le chef de l’État ivoirien est accusé à tort ou à raison d’avoir pris le parti des impérialistes occidentaux et autres fossoyeurs de la souveraineté des pays cités plus haut. Et la première manifestation de colère contre Alassane Ouattara est venue de la junte militaire au pouvoir à Conakry.

En effet, au soir de la prise des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre la transition malienne, le colonel Mamadi Doumbouya et le gouvernement guinéen ont aussitôt réagi en s’opposant vertement à la fermeture de leurs frontières avec le Mali voisin.

Dans la même foulée, et pour montrer à quel point elles sont remontées contre Alassane Ouattara et ses homologues chefs d’État de la CEDEAO, les autorités de Bamako ont remis en liberté, sans sommations, le député-maire (ivoirien) de Dabou, Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, alors en résidence surveillée dans la capitale malienne, suite à un mandat d’arrêt international émis par les autorités d’Abidjan.

Mais le comble de cette montée de colère contre les dirigeants des institutions Ouest-africaines, c’est à n’en point douter l’interdiction faite à Alassane Dramane Ouattara de fouler le sol burkinabé.

En effet, la société civile du Faso en conférence de presse à Ouagadougou a récemment indiqué qu’elle ne voulait pas voir le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara figurer sur la liste des membres de la délégation de la CEDEAO devant se rendre dans la capitale burkinabé ; relativement à la situation de crise qui prévaut en ce moment dans ce pays. Vaine tentative d’intimidation des burkinabés contre l’actuel tenant du régime ivoirien ? Attendons de voir.

JP

Source : Nouveau Réveil

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