Sortie de crise au Mali : Le collectif des députés « spoliés » dit « ne pas se reconnaitre » dans le communiqué final de la CEDEAO

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quelques membres du collectif des députés spoliés
quelques membres du collectif des députés spoliés

Juste après l’annonce du communiqué final de la CEDEAO, le collectif des députés « spoliés » de l’Administration et de la cour constitutionnelle a voulu se faire entendre. Son communiqué datant du dimanche 19 juillet, rejette « en bloc » ce que recommande la CEDEAO.

Conduite par l’ex-homme fort de la République fédérale du Nigéria, Goodluck Jonathan, la délégation a, selon ce communiqué, royalement omis par les membres du collectif des députés « spoliés » par le ministère de l’Administration territoriale et la Cour constitutionnelle du Mali. Néanmoins, les signataires du communiqué saluent l’initiative : « Le collectif des députés spoliés par l’Administration et la Cour constitutionnelle (CODESAC) comprenant des victimes du 1er et 2e tour, celles de l’Administration locale et de la Cour saluent l’engagement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à trouver une issue favorable à la crise multiforme que connait le Mali »,ressort dans ce communiqué. Vu qu’il n’a été ni consulté et ni associé aux négociations de la délégation, le collectif dit être « stupéfait » d’apprendre que la mission de la médiation dit avoir rencontré tous les acteurs de la crise sociopolitique du Mali.

En l’occurrence, le message des députés « spoliés » reste clair : « Le collectif tient à préciser à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y ait pas eu de rencontre entre la CEDEAO et lui.D’ailleurs, le collectif désapprouve en tant qu’acteur majeur de la crise, sa mise à l’écart par la CEDEAO lors des différentes rencontres ».

Raison de pour laquellele collectif annonce ne pas se reconnaitre dans le communiqué final de la CEDEAO qui mentionne seulement les 31 sièges. Signé par Gossi Dramera, doyen du collectif, le communiqué cite le nombre des localités incriminées dans cette histoire : Bafoulabe, Bougouni, commune I, V, VI, Kati,Nara,Sikasso,Ségou,Macina,Mopti,Djénné,Tenenkou,Koro,Youwaou,Douentza, Tombouctou,Gourma Rarhouss, Goundam, Dire et Yélémani.En substance, le collectif dégage son point de vue sur cette problématique : « Le collectif des députés victimes de l’Administration et de la Cour constitutionnelle rejette en bloc le communiqué final de la CEDEAO ».Puis de plaider pour la dissolution de l’hémicycle : « le collectif réitère que son objectif est la dissolution de l’Assemblée nationale, ou la prise en compte des plaintes et des requêtes par l’administration et la Cour constitutionnelle de toutes les circonscriptions qui sont  ci-dessus citées ».

Mamadou Diarra     

Source : Le Pays

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