Communiqué du Parquet de la Commune 4 de Bamako
Sur la base d’éléments factuels, une enquête judiciaire est ouverte au niveau du commissariat de police du 9ème arrondissement consécutivement aux récriminations faites lors dernier recrutement de sous officiers de police. Des faits de « favoritisme », de concussion, de faux et usage de faux sont allégués.
Nous invitons les victimes présumées, au delà de celles qui portent déjà cette affaire par collectif, à se rendre au niveau du commissariat pour auditions et dépôt d’éléments de preuve parce qu’en droit, au delà des assertions, il faut des preuves pour faire établir une responsabilité surtout pénale. Quand on dit par exemple que des gens ont été déclarés admis alors qu’ils n’ont pas fait l’épreuve écrite, il faut en produire preuve au cours de l’enquête.
NB: Il s’agit là d’une enquête judiciaire. Elle est différente de l’enquête administrative ouverte par la hiérarchie policière.
Un recrutement précédent avait connu de telles récriminations et les enquêtes confiées, à son temps, à la BIJ, ont conduit à l’interpellation, la poursuite, la mise en détention, le jugement et la condamnation de fonctionnaires de police fautifs par le tribunal de la commune 4, il y a de cela quelques mois. Seulement, on n’avait pas poursuivi que les policiers fautifs, mais aussi ceux qui leur ont donné de l’argent pour le recrutement de leurs enfants et qui, non satisfaits, ont voulu se faire passer pour victimes d’un système dont ils étaient responsables à part entière.
Le changement est une responsabilité individuelle, collective et institutionnelle.
Source: Lerepublicainmali