Le Mali vient d’entamer, hier lundi 7 juin 2021, une nouvelle phase de sa transition avec la prestation de serment de l’ancien vice-président, le colonel Assimi Goita comme Président de la transition. Du coup, le poste de vice-président, institué par la Charte de la transition qui complète la Constitution malienne du 25 février 1992, est de facto supprimé. Un poste qui était au départ contesté par la plupart des Maliens.
Certes, la suppression du poste de vice-président avec tous ses avantages permettra d’alléger les dépenses de la Présidence, il constitue une violation de la Charte de la transition qui est violée.
L’investiture du colonel Assimi Goita au poste de Président de la transition donne un nouvel espoir aux Maliens. Même si le désormais ancien vice-président n’a pas hésité à violer d’une manière souple la Charte de la transition qui régit en tandem avec la Constitution du Mali, cette phase transitoire.
En effet, cette transition est pour le Mali un temps de refondation espérée par le peuple et de lutte contre la corruption. Pour le cas de la suppression du poste de vice-président, elle donne un nouvel souffle aux maliens qui espèrent voir un jour une réduction du train de vie des fonctionnaires et du budget des administrations publiques, voire la suppression des postes facultatifs.
En tout cas, les premiers mots du nouveau Président de la transition sont rassurants avec l’annonce de l’allocation des 2/3 des fonds de souveraineté du la Présidence soit un milliard huit cents millions aux œuvres sociaux sanitaire et d’accessibilité de l’eau potable pour les populations. Lire la suite sur aumali…
Tahirou Mallé (stagiaire)
Source : l’indicateur du renouveau