C’est à l’école de police qu’a eu lieu le samedi 23 février dernier, la tenue d’une conférence de presse sur les missions du SYNACOMPOL. Ladite conférence a été animée par le secrétaire général de cette vaste coalition syndicale, Amadou Balobo Maïga. Une occasion pour lui de soutenir les efforts fournis par nos autorités à l’endroit des agents de police notamment, en termes de renforcement des capacités opérationnelles. Et de parler les doléances ainsi que les défis à relever pour l’amélioration des conditions de vie des agents de police à travers tout le pays.
Le secrétaire général avait à ses côtés le contrôleur général de police, Mme Célestine Dombwa ; le commissaire de police, Fousseyni Sissoko et plusieurs officiers de police.
Le commissaire divisionnaire, Amadou Balobo Maïga a fait savoir que les missions du syndicat national de police sont entre autres, d’assurer les démarches collectives et individuelles des commissaires, de lutter pour l’amélioration des conditions de vie des agents de police et d’assurer la protection des personnes et de leurs biens. Et de lever une équivoque « le syndicat national des commissaires de police n’est afflué à aucune centrale syndicale, mais il reste toujours attachée à l’unité syndicale pour défendre les intérêts collectifs », a-t-il indiqué.
Les améliorations
Par ailleurs, le conférencier reconnait que beaucoup d’efforts ont été fournis par nos autorités à l’endroit des agents de police. Il s’agit du domaine de renforcement des capacités opérationnelles, en termes d’équipements dans les différentes unités de police ainsi que des ressources humaines. Et de soutenir qu’au cours des trois dernières années 2 950 agents de police ont été recrutés et d’ajouter que 2 000 autres agents sont en cours d’enrôlement.
Les défis et doléances
M Balobo Maïga a mis l’accent sur les défis sécuritaires, se traduisant, selon lui, à des guerres asymétriques, le terrorisme et la cybercriminalité. « Il faut que nous soyons formés pour adopter nos efforts aux nouvelles étapes », a indiqué le conférencier et de plaider pour la mise en œuvre d’un plan de carrière pour les commissaires. A le croire, ce plan de carrière donne de l’opportunité aux commissaires fonctionnaires d’occuper à d’autres postes dans le secteur y compris à des postes administratifs. Pour lui, sans un plan de carrière, il n’y aura pas de justice sociale dans le travail ni de motivation. Pour ce qui concerne de la question portant sur « les comportements irresponsables » de certains policiers dans les circulations contre les populations, le secrétaire général du SYNACOMPOL dira que l’Etat doit assumer ses responsabilités en procédant non seulement à des sanctions disciplinaires en vigueur. Mais également, de revoir les enquêtes sur les moralités des agents à recruter. De loin, il s’est adressé aux policiers du respect strict des règles de l’éthique et de la déontologie de police avant de les inviter à la responsabilité.
Enfin, rappelons que le financement de la mise en place du bureau du syndicat national des commissaires de police a été entièrement assuré par l’ensemble des commissaires du pays. Ainsi, il est utile de préciser que dudit bureau est consensuel et est composé de 26 membres pour un mandat de trois ans renouvelables.
Yacouba COULIBALY
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