La crise au Mali provoque quelques heureux, notamment les stations Total et Shell qui se frottent les mains. Si l’image du continent européen particulièrement la France, sur le continent se dégrade fortement auprès des masses laborieuses, ses entreprises, notamment les plus connues, Total et Shell sont cependant plébiscitées et étalent leurs tentacules dans le Mali. En effet, elles contribuent à accroître le PIB dont la conséquence est la croissance avec laquelle se ragaillardie les dirigeants maliens malheureusement non ressentis dans le panier de la ménagère.
Aujourd’hui, les stations-services total et Shell poussent comme des champignons à travers Bamako et dans certaines grandes agglomérations de l’intérieur, mettant en difficulté les stations-service traditionnelles (nationales).
Par endroits, juste un muret pour séparer les deux stations (total et Shell) ou dans le pire des cas une d’elles s’installe à proximité d’une station nationale pour l’asphyxier et chose étonnante les maliens boudent les stations des maliens au profit de total ou Shell dont les bénéficient garnissent le chariot des familles européennes.
La plupart de ces sociétés qui ruinent le Mali chaque jour gagneraient exagérément gros sur le dos des pauvres employés, qui sont les véritables générateurs de ressources financières.
Leur appétit vorace est attisé par l’explosion des engins dont la plupart sont vomis par leurs compatriotes.
La capacité des autorités à réglementer le secteur se détériore. L’État dispose de trop peu de ressources et de volonté pour superviser un secteur en pleine expansion.
La situation du pays est extrêmement complexe depuis l’insurrection sécessionniste au nord et le coup d’État du 21 mars 2012 qui s’en est suivi.
Cette situation engendre de nombreuses incertitudes.
Mahamadou YATTARA
Source : Inf@sept