Attendu depuis le dimanche dernier, le nouveau Premier ministre Moctar Ouane a du mal à former son gouvernement. Le CNSP serait le goulot d’étranglement de par son ambition d’avoir l’essentiel des départements de souverainété.
Les Maliens attendent toujours la formation du nouveau gouvernement prévue depuis le dimanche dernier. Le nouveau Premier ministre, Moctar Ouane ne parvient toujours pas à former son équipe de choc attendue par les populations maliennes. Au-delà de l’exclusion de la classe politique, le nouveau Premier ministre serait buté aux ambitions jugées grandes de la junte. Selon les informations en provenance de Kati, le CNSP n’entendrait pas lâcher du lest en dépit de l’occupation du poste de vice-présidence. Il nous revient que le CNSP est entrain de réclamer le portefeuille de la Défense, de la sécurité, de l’Administration territoriale, les Mines voire l’Economie et des Finances.
Ce qui ne semble pas faire l’unanimité entre le triumvirat. Puisque le nouveau Premier ministre de la Transition, réputé d’être à équidistance avec les partis politiques, entend mettre en place un gouvernement en partie de technocrates sans oublier le CNSP. Mais cette forte demande de la junte aurait tout chamboulé. En plus de la junte, il faut noter la menace du M5 qui annonce la reprise prochaine des hostilités après son exclusion du poste de Premier ministre et du choix du président de la transition. Le Mouvement du 5 juin se dit trahi par la junte qui l’avait promis le poste de Premier ministre de la Transition. Hier une importante réunion s’est tenue par le Comité stratégique du mouvement tombeur du régime IBK, sans la branche de la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko dirigée par son coordinateur, Issa Kaou N’Djim, qui a pris sa distance. Et l’imam est ouvertement accusé (par certains) d’avoir trahi le mouvement puisqu’il est soupçonné d’être à la base de la nomination du Premier ministre Moctar Ouane, Hamaliste, proche du chérif de Nioro.
Source : L’indicateur du Renouveau