Seul parmi les cinq colonels qui ont pris le pouvoir le 18 août dernier à ne pas encore occuper un poste de responsabilité, le colonel Malick Diaw est pressenti pour prendre la présidence du Conseil national de la transition, l’organe législatif de la transition.
Après le poste de vice-présidence de la Transition et les nombreux postes clés au sein du gouvernement Moctar Ouane, le CNSP serait en train de manœuvrer pour placer son 1er vice-président à la tête du CNT.
Des sources bien introduites auprès des militaires soutiennent que c’est le colonel Malick Diaw qui serait le futur président de cet organe législatif de la Transition. Sa mise en place est prévue par la Charte de la transition qui stipule en son article 14 qu’il sera composé de 121 membres répartis entre les forces vives de la nation. Et l’article 15 de la Charte de poursuivre que « le Conseil de la transition est présidé par une personnalité civile ou militaire élue en son sein ».
Cette disposition de la Charte fait du colonel Malick Diaw le profil idéal pour les militaires pour briguer la présidence du CNT. Surtout que les 121 membres du CNT seront choisis parmi les forces vives de la nation. De quoi offrir une autre aubaine au CNSP pour imposer à nouveau son candidat comme il l’a fait lors de la désignation du président et le vice-président de la Transition.
Le colonel Malick Diaw réputé être le cerveau du coup d’Etat du 18 août dernier, selon les indiscrétions, est pratiquement aujourd’hui le seul parmi les 5 colonels du CNSP à ne pas occuper un poste de responsabilité dans les organes de la transition. Ses quatre autres compagnons ont été promus à des postes de responsabilité à la présidence et au gouvernement de la Transition.
Les militaires du CNSP à défaut de se maintenir aux fonctions du président de la Transition avec toutes les prérogatives qui y vont avec ont pris leur revanche sur la Cédéao, en procédant à la nomination de leurs membres dans toutes les sphères du pouvoir.
Source : L’indicateur du Renouveau