Initialement prévu pour être jugé, le mardi 15 février 2022, par le tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako, le procès de Dr. Oumar Mariko, président du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), n’a pas pu se tenir. Et pour cause, il manquait un co-accusé à la barre. Finalement, les juges ont décidé de renvoyer le procès au 18 mai 2022.
Interpellés le 6 décembre 2022 au camp I de la gendarmerie de Bamako, le président du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), Dr. Oumar Mariko, premier secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), ancien député, Bakary Camara de la Radio Kayira et l’activiste Boubacar SOUMAORO dit Bouba FANÉ ont été placés sous mandat de dépôt, le mardi 7 décembre 2021. Ils sont poursuivis par le Procureur près le Tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako pour « Injures commises par le biais d’un système d’information et de communication; Violation du secret de la communication ; Diffusion d’injures et menaces ». Ils retrouvèrent par la suite la liberté provisoire. Cependant, l’affaire en question devrait être jugée, hier, mardi 15 février 2022, par le tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Le procès de Dr. Oumar Mariko n’a pas pu se tenir. Et pour cause, il manquait un co-accusé à la barre. Il s’agit de Bouba Fané. Finalement, les juges ont décidé de renvoyer le procès au 18 mai 2022.
Après ce renvoi, Dr. Oumar Mariko a fait une déclaration pour remercier ses avocats qui sont venus le défendre sans gratification. « Les juges ont renvoyé le procès au 18 mai prochain parce que Bouba Fané n’était pas présent », a précisé Dr. Oumar Mariko.
Par ailleurs, il a déploré ses conditions de détention pendant qu’il était incarcéré à la Maison centrale d’Arrêt de Bamako. Parlant de sont parti, il a fait savoir que le parti SADI demeure intact et lutte pour la démocratie au Mali. « SADI peut mobiliser sans dépenser des sous », a-t-il dit.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain