Trois morts dans une attaque au couteau à Nice, le plan vigipirate au niveau «urgence attentat»

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Trois personnes sont mortes ce jeudi matin dans une attaque à l’église Notre-Dame de Nice (sud), et plusieurs autres ont été blessées, a annoncé un porte-parole de la police nationale. L’auteur de l’attaque a été blessé et interpellé, selon la même source. Le parquet antiterroriste a été saisi de l’enquête et le plan vigipirate a été porté au niveau « urgence attentat » partout en France.

Trois personnes ont été tuées, dont au moins une égorgée, et plusieurs blessées ce jeudi matin à Nice lors d’une attaque au couteau dont l’auteur a été interpellé par la police, selon un nouveau bilan de source policière. Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l’église Notre-Dame et une troisième, sérieusement blessée, est décédée dans un bar proche où elle s’était réfugiée.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert  une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Réunion de crise au ministère de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a organisé une « réunion de crise » à Paris à laquelle était annoncé en fin de matinée le président de la République. Emmanuel Macron se rendra ensuite à Nice.

Le Premier ministre Jean Castex a quitté l’Assemblée nationale où il était venu préciser les dispositions décidées pour la mise en place du reconfinement pour se rendre également à la cellule de crise place Beauvau.

« Je ne peux, une nouvelle fois dans les circonstances très difficiles que notre pays traverse, dans les épreuves qu’il subit, qu’appeler l’ensemble de la représentation nationale à l’unité et à la cohésion », a dit le chef du gouvernement aux députés. Il a annoncé, plus tard dans la matinée, le passage du plan vigipirate au niveau « urgence attentat ».

À l’Assemblée nationale, une minute de silence a été observée en solidarité avec les victimes et leurs proches à la demande de Richard Ferrand, le président de l’Assemblée et en présence du Premier ministre.

« Législation de guerre » (Marine Le Pen) et « sang-froid » (Jean-Luc Mélenchon)

Le débat sur le reconfinement s’en est trouvé torpillé, alors que les députés étaient sous le choc. Marine Le Pen est rapidement venue parler aux journalistes. La présidente du Rassemblement national, sans concession avec le gouvernement, moins de deux semaines après la décapitation d’un enseignant, Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

Source : Rfi.fr

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