Dans le cadre des enquêtes sur les tueries survenues lors des manifestations du Mouvement du 5 Juin- Rassemblement des Forces politiques (M5-RFP), la justice veut passer à la vitesse supérieure. C’est ainsi qu’elle auditionne depuis un certain moment des personnes pour établir la vérité.
Aujourd’hui, les observateurs avertis de la scène publique se posent la question de savoir si cette affaire va rester impunie. La justice, au fait veut tout œuvrer pour établir les responsabilités, afin que les coupables répondent de leurs actes. Elle est décidée d’aller au bout, dans le souci de redorer son blason.
Ainsi, les commandants de la gendarmerie et de la garde nationale sont convoqués ce matin au tribunal de grande instance de la commune III.
Le vendredi dernier le commandant de l’unité de la Forsat de la police, le commissaire divisionnaire Oumar Samaké, a été convoqué et placé sous mandat de dépôt. Aussitôt informés, les syndicats de la police se sont regroupés en meeting au Groupement mobile de sécurité (GMS). Ensuite, les flics se sont dirigés vers la Maison centrale d’arrêt (MCA) pour réclamer sa libération.
Le samedi matin, le Syndicat autonome (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (SILIMA), dans un communiqué conjoint ont condamné l’altitude de la police nationale. Dans le même communiqué, ils annoncent que les auteurs de ce désordre répondront devant la justice.
De son côté, le M5-RFP, dans un communiqué rendu public, dit se réjouir de l’effectivité des poursuites judiciaires engagées et assure à toute la chaine judiciaire et aux autorités de la transition de son total et franc soutien dans leur combat noble pour une justice égale pour tous au Mali
Pour rappel, lors des manifestations M5-RFP qui ont contribué à la chute du président IBK. Certains manifestants ont été tués.
Aujourd’hui, une partie de la population malienne réclame justice pour les personnes qui sont tombées en cette période de contestation contre le régime déchu.
A suivre!
Seydou Diamoutené
Source : 22 Septembre