– Selon un communiqué de l’armée jordanienne
Un Casque bleu du contingent jordanien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a été tué dans cet État d’Afrique de l’Ouest, a annoncé ce jeudi, l’armée jordanienne.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié sur le site officiel de l’armée jordanienne, qui cite un responsable militaire bien informé.
« Dans la journée de ce jeudi à 13h30 (10h30 GMT), le caporal-chef Jamil Mahmoud Matrouk issu des rangs de la Force jordanienne de déploiement rapide Mali 2, a été tué dans l’accomplissement de son devoir », souligne le communiqué, sans fournir de précisions sur les circonstances de l’incident qui a coûté la vie au Casque bleu jordanien.
Un Casque bleu du contingent jordanien de la mission des Nations Unies au Mali avait été tué et trois autres blessés, mercredi 1er juin, dans l’attaque de leur convoi à Kidal.
La participation de la Force jordanienne de déploiement rapide au Mali s’inscrit dans le cadre de la mission des forces armées jordaniennes sous la bannière de l’ONU. Le contingent jordanien prend part aux côtés des forces internationales de maintien de la paix de l’ONU, aux opérations de maintien de la sécurité, de la stabilité et de la paix, et assure une aide humanitaire aux populations touchées dans différentes zones de conflits dans le monde.
Depuis la création de la Minusma en 2013, plus de 174 de ses Casques bleus ont péri dans des attaques, ce qui en fait la mission onusienne la plus meurtrière au monde.
Le Mali est plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire profonde que le déploiement de forces étrangères n’a pas permis de régler.
En mai 2021, l’armée avait pris le pouvoir au Mali. Le chef de la junte militaire, Assimi Goïta, avait annoncé avoir placé « hors de leurs prérogatives » le président Bah N’Daw ainsi que son Premier ministre, Moctar Ouane, et promis d’organiser des élections en 2022.
Le 7 juin 2021 Assimi Goïta a été investi président de la transition au Mali censée ramener les civils au pouvoir. Le 6 juin 2022, la junte au pouvoir à Bamako s’est donnée jusqu’à mars 2024 avant de rendre le pouvoir aux civils, en fixant par décret à deux ans (à compter du 26 mars) la durée de la période de transition.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
Source: https://www.aa.com.tr/fr/