Union Malienne des Aveugles (UMAV) : Le président, Hadji BARRY, et les membres du bureau agressés physiquement par Issa CAMARA

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Le lundi 7 janvier 2019, les membres du bureau légitime de l’UMAV ont fait les frais d’une agression par Issa CAMARA et quelques gardes. Cette information nous est parvenue le même jour après l’agression par Hadji BARRY, président de l’UMAV.

Au Mali, certaines personnes croient être au-dessus de la loi. C’est dans cet esprit de supériorité qu’est en train d’agir monsieur Issa CAMARA, fils de l’ex-président de la Cour constitutionnelle, AMADY KAMBA CAMARA, pour pouvoir devenir le président de l’UMAV.

Après avoir échoué à séduire l’électorat en sa faveur au sein de l’Union Malienne des Aveugles, Issa CAMARA, magistrat à la Direction Nationale de la Justice, opte pour la violence pour obtenir le poste de président de ladite association. Assoiffé de pouvoir, monsieur CAMARA a usé de tous ses titres et moyens sans succès. Sa dernière stratégie est la violence. Ce qui l’a conduit, le lundi, à aller attaquer le président légitime et les membres du bureau à l’IJA, au siège de l’UMAV.

Selon le président de l’UMAV, monsieur Hadji BARRY, en janvier 2018, Issa CAMARA, qui était peu connu par l’UMAV, s’est adressé au  président, lui exprimant son désir de jouer un rôle, sans pourtant en préciser la nature. Cette initiative a été saluée par le président en son temps, espérant qu’il sera un  appui pour l’UMAV. Mais M. Barry n’avait pas compris les vraies intentions de l’homme, lequel visait le poste de président de l’Union.

Mais quand on veut devenir président d’une association, il y a des règles auxquelles on doit se soumettre. Et Issa CAMARA entend violer toutes ces règles-là parce qu’il est magistrat, dénonce monsieur BARRY.

Voyant son rêve irréalisable, monsieur CAMARA se met à semer la pagaille au sein de l’Union. D’abord, le 10 mai 2018, lors de la mise en place de la section de la commune III, ses éléments, pour la énième fois, sont partis perturber les élections parce qu’ils savaient que les éléments qui devaient le soutenir n’avaient pas la faveur des pronostics. Ils ont agressé les policiers qui les ont tabassés. Très en colère, ils sont venus à l’IJA et faire sortir les élèves aux environs de 16 heures, explique Hadji BARRY.

Ensuite, le 19 juillet, « il nous a fait une assignation indiquant que les élections de 2014 se sont tenues les 16 et 17 juillet et qu’au-delà du 17 juillet 2018, ce bureau-là ne serait plus valable. Or, une feuille de route avait donné mandat au bureau de continuer jusqu’au 24 et 25 juillet », précise le président de l’UMAV.

En novembre, poursuit-il, il nous amène une autre assignation, disant qu’il a tenu une assemblée le 7 octobre. Pourtant, il s’était engagé dans un accord en date du 19 octobre pour un bureau consensuel. Monsieur CAMARA, toujours dans sa mauvaise foi, va très loin en s’autoproclamant, le 8 décembre, comme président de l’UMAV devant certains médias, dénonce BARRY.

Malgré la mise en place d’un bureau légitime le 11 décembre à l’issue de l’assemblée générale, Issa CAMARA croit dur comme fer en ses forces de pouvoir défier tout le monde.

Aux dires du président, après la mise en place de son  bureau, le mardi qui a suivi, Issa CAMARA, dans le même esprit d’état d’Hitler, accompagné de quelques gardes, est venu  foncer le domicile du président sortant.

Encore une fois, avant-hier matin, accompagné de quelques gardes et d’un huissier, il nous a demandé de déguerpir le bureau légitime, sous prétexte que c’est lui le président. Toute chose que monsieur Hadji BARRY et ses adjoints ont refusé. D’ailleurs, l’huissier de justice n’avait pas une décision du procureur, selon BARRY. De surcroit, l’huissier a refusé de leur dire le cabinet au lequel il appartient.

Face à cette situation, le président demande à tout le monde de savoir raison garder car, personne intérêt à ce que l’UMAV bascule dans la violence.

Source: Le Démocrate

 

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