Université de Kabala :Un membre influent de l’AEEM exclu pour avoir frappé un Prof

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Faits divers
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Tristement célèbre sous le sobriquet de ‘‘PCC’’, il a été mis fin aux études de Oumar Timbiné sur décision du conseil de discipline de l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako. Le jeune homme faisait la Licence 3 philosophie et a été exclu pour avoir été le cerveau de l’agression d’un de leurs professeurs.

Les faits remontent au lundi 23 décembre 2019 à l’Institut Polytechnique du Mali (IPM), sis à Kalaban-Coro où l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako loue des salles de classes. Ce jour, un jeune professeur de linguistique y a été agressé physiquement par des éléments de l’AEEM. A l’origine de l’altercation, rapporte le site223infos.net, une ‘‘banale histoire des toilettes’’.

Pour manque d’indication à l’entrée des toilettes, l’erreur du jeune Professeur a été d’avoir utilisé celles des filles. A sa sortie (des toilettes), il est tout de suite verbalisé par un groupe d’étudiants appartenant à un comité de l’AEEM. De violences verbales, le jeune professeur est ensuite agressé physiquement sur les mêmes lieux dans les couloirs.

A la suite de cette première agression, le groupe d’étudiants présente des excuses, mais dans la même journée reviendront à la charge en agressant le même professeur qui rentrait chez lui. Tabassé avec gourdins, ceintures et chaines de moteur, l’acte ignoble a été condamné par le corps professoral de l’université qui, à travers des grèves, a exigé que les auteurs soient punis. Ce qui vient d’être fait.

S’il était nombreux à poser ensemble l’acte, Oumar Timbiné a décidé d’assumer lui seul refusant de donner le nom de ses complices. Il a été exclu par le conseil de discipline de l’université et s’en va avec zéro diplôme, le système LMD étant désormais en cours.

Dans la même veine, trois autres étudiants ont été suspendus pour une année, non pas dans l’affaire de l’agression du professeur, mais pour des faits d’arnaque sur autres étudiants et de violences verbales à l’endroit des professeurs.

Djibi Samaké

Source : La Sirène

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