Vie chère : Poche trouée, panier vide

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Des denrées alimentaire de première nécessité
Des denrées alimentaire de première nécessité

Depuis quelques temps, produits de grande consommation, connaissent une flambée de prix à Bamako. Cette situation, qui entraîne certaines ménagères à des raccourcis souvent peu orthodoxes. 

Sur le marché bamakois, le kilo de viande sans os 3.200 Francs CFA, le litre d’huile importé 1.100 Francs CFA, le litre d’huile locale 1.000 Francs CFA, le kilo de haricot 1000, le kilo de poisson fumé 3.500 Francs CFA.

L’augmentation des prix des produits de forte consommation, notamment alimentaire, donnera naissance à un nouveau M5 contre la vie chère devant la primature le 22 juin 2021 à 10 heures devant la primature.

Avec, cette perte du pouvoir d’achat, les ménagers monologuent en cherchant le menu qui peu adopté à leur bourse.

Sous d’autres cieux, dès qu’un produit alimentaire de grande consommation connaît une hausse et que l’autorité en charge du domaine fait le constat, des initiatives sont prises immédiatement pour rassurer les consommateurs. Chez nous, le département en charge de la question semble dire : « débrouillez-vous ».

Cependant, les hautes autorités semblent oublier qu’en juillet 2020 l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont alerté sur le faite que le Mali et 26 autres pays sont dans le viseur d’une crise alimentaire imminente en raison de la Covid-19.

Selon la FAO et le PAM, la Covid-19 tend à aggraver les souffrances liées à la faim, du faite de la baisse du niveau de l’emploi dont la conséquence est que les ménages auront moins d’argent à dépenser pour la nourriture et que les travailleurs partis en outre-mer enverront des sommes moindres à leur famille restée dans les pays en situation d’insécurité alimentaire.

Pour relever ces défis, la FAO a recommandé l’intensification des interventions d’urgence, considérant que les principales campagnes agricoles, les mouvements du bétail vers les pâturages et les sources d’eau, ainsi que la récolte, le traitement et le stockage des produits alimentaires ne sont pas des activités à mettre en suspens.

Les impacts de la pandémie lié aux mesures prises par les Etats pour limiter la propagation de la maladie, notamment les fermetures des frontières et les mesures de confinement qui ont affecté les chaînes de production, de distribution et de commercialisation commencent à se ressentir.

Mahamadou YATTARA

Source : Inf@sept

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