Fortes pressions occidentales
L’Indonésie, qui préside le G20 cette année, a subi de fortes pressions des Occidentaux, les Etats-Unis en tête, pour exclure la Russie du groupe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Mais Jakarta a résisté, arguant que sa position l’obligeait à rester “impartiale” et le président américain Joe Biden, notamment, avait suggéré une participation de l’Ukraine pour trouver un équilibre.
Entretiens téléphoniques
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait indiqué mercredi dans un tweet avoir été invité par l’Indonésie au sommet, à l’issue d’une conversation téléphonique avec son homologue indonésien. Joko Widodo s’est aussi entretenu avec le président russe Vladimir Poutine jeudi. “A cette occasion, le président Poutine a remercié l’Indonésie pour l’invitation au sommet du G20 et a dit qu’il y participerait”, a-t-il déclaré.
Division du G20 sur le conflit
Depuis le début de l’offensive militaire russe en Ukraine le 24 février, les Occidentaux cherchent à isoler la Russie sur la scène diplomatique. Une réunion des ministres des Finances du G20 en avril à Washington a illustré les divisions profondes du groupe des grandes économies mondiales avec le boycott de certaines réunions par les Etats-Unis et plusieurs alliés, protestant contre la participation des Russes.