L’hôtel Massaley a abrité le 15 avril 2019, un atelier d’information sur l’accord portant création de la (ZLECAF) à l’intention des administrations et du secteur privé. Cette cérémonie était présidée par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine Yaya Sangaré. Il avait a ses côté son homologue du Commerce et de la Concurrence, le représentant de l’Union africaine Pierre Buyoya, Youssouf Bathily de la CCIM et plusieurs autres personnalités.
Au cours de ces deux jours d’activité, c’est-à-dire du 15 au 16 avril, les responsables de cette vaste organisation continentale ont largement parlé sur l’accord et ses protocoles. Plus particulièrement, il s’agissait du protocole sur le commerce des marchandises et celui sur le commerce des services.
À l’ouverture des travaux, le président de la CCIM Youssouf Bathily a indiqué que la création de la zone de libre-échange continentale africaine est une décision politique des chefs d’États et de gouvernements de notre continent. Par ailleurs, ladite décision permet de stimuler la croissance économique et d’augmenter les échanges commerciaux entre les États membres. D’où la nécessité pour lui de formuler quelques recommandations qui préoccupent les organisations faîtières du secteur privé sur lesquelles il a bien voulu insisté. Il s’agit entre autres, de la réalisation d’une étude d’impact de la (ZLECAF) sur l’économie malienne, la dissémination rapide des conclusions des travaux du groupe technique sur les règles d’origine, la participation du secteur privé aux travaux d’élaboration de l’offre d’accès au marché du Mali.
Pour sa part, le ministre des Maliens de l’extérieur Yaya Sangaré a fait savoir que la (ZLECAF) est le couronnement de plusieurs décennies de lutte opiniâtre non seulement pour l’émancipation mais aussi pour l’épanouissement socio-économique du continent africain. Et d’indiquer que cet atelier vise à assurer l’appropriation de l’accord par l’ensemble de ses parties prenantes au Mali. Mieux encore, c’est un accord qui porte création de cette vaste organisation continentale a été ratifié par plusieurs chefs d’États africains dont le Mali. Un pays, considéré par ses pairs comme un élément historique sur le chemin de l’intégration africaine.
En outre, pour le ministre des Maliens de l’extérieur, il faut démanteler les barrières artificielles, de promouvoir la transformation structurelle de nos économies et de favoriser une meilleure insertion de l’Afrique sur l’arène de la mondialisation. De loin, M Sangaré a rassuré que son département ne ménagera aucun effort pour relever les défis avant de souhaiter plein succès pour la suite de l’atelier.
Yacouba COULIBALY
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