Ce Malien installé à Paris depuis 45 ans est un ancien haut cadre dans l’administration communale de Paris. Aujourd’hui 6è vice-président du Conseil national de Transition et président d’honneur du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), il exhorte nos compatriotes à se serrer les coudes pour sortir notre pays de cette situation difficile.
L’Essor : Qu’est-ce qui explique votre présence à la conférence de presse de l’ACRT et alliés ?
Hamidou Traoré : Ma présence s’explique par une volonté de soutenir la Transition. Mais aussi pour qu’on forme l’union sacrée autour des responsables de cette Transition et éviter que le Mali sombre dans un chaos. J’étais venu les soutenir en tant qu’allié. Je soutiens toutes les structures qui se battent pour la réussite de la Transition en ma qualité de vice-président du Conseil national de la Transition et de président délégué du Mali à l’Union interparlementaire.
L’Essor : Quel message avez-vous livré au cours de cette rencontre ?
Hamidou Traoré : Je leur ai dit que l’histoire a donné raison à Issa Kaou N’Djim et son association ACRT qui avait toujours dénoncé la trajectoire du président de la Transition et du Premier ministre. Je leur ai dit qu’il faut qu’on continue à se battre parce que le Mali est un pays qui est riche et qui a beaucoup de valeurs. Et nous devons nous donner la main pour réussir cette Transition. Si le président Assimi Goïta n’avait pas fait ce qu’il a fait, le Mali pouvait tomber dans un chaos.
L’Essor : Selon vous quel doit être le comportement de nos compatriotes dans le contexte que nous vivons ?
Hamidou Traoré : J’ai un appel pour les Maliens de l’extérieur et de l’intérieur. Il faut qu’on se donne la main et qu’on soutienne cette transition parce que si on ne le fait pas, nous allons continuer à souffrir. Le président colonel Assimi Goïta a fait un travail remarquable sinon, le Mali allait se disloquer.
Pour éviter cette dislocation, il a pris ses responsabilités. Et pour cette responsabilité qui a été prise, je pense qu’il faut qu’on l’aide à réussir. Moi, je crois qu’il faut passer l’éponge sur tout ce qui s’est passé et qu’on se donne la main, les partis politiques, la société civile, les militaires, etc. Il faut qu’on se donne la main pour construire ce pays. Si on se donne la main, même les sanctions, on va les éviter.
Si tous les Maliens sont unis, il n’y aura pas de sanctions. Et ce qu’il faut savoir, c’est que ces sanctions ne seront pas dirigées vers des individus mais elles vont pénaliser le Malien lambda. C’est pour cela qu’il faut les éviter en se donnant la main…
Source : Essor