CHERTÉ DE LA VIE: QUAND LE GOUVERNEMENT MANQUE DE STRATÉGIE, YÈRÈWOLO DEBOUT SUR LES REMPARTS EN A À OFFRIR

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Une vue des animateurs du meeting
Une vue des animateurs du meeting

Selon plusieurs sources concordantes, le gouvernement aurait échoué dans sa politique de baisse des prix des denrées de grande consommation. À cet effet, beaucoup de Maliens pensent que le mouvement Yèrèwolo Debout sur les remparts serait capable de relever le défi avec l’ouverture par le gouvernement des points de vente à travers le pays, gérés par ces jeunes. Le président de la transition a placé son espoir sur la jeunesse malienne, en clamant haut et fort dans une adresse à la nation en ces termes: «Si j’échoue, c’est la jeunesse qui a échoué».

Du haut de ses trente-sept (37) ans, le colonel Assimi Goïta a tenu un langage franc et un discours direct en direction d’une jeunesse désespérée des politiques. Mais alors ! Question. Pourquoi n’a-t-il pas confié la gestion de la cherté de la vie à la jeunesse Yèrèwolo Debout sur les remparts, connu pour son franc-parlé dans les prises de décisions gouvernementales ? Le mouvement Yèrèwolo Debout sur les remparts est une force qui peut jouer un rôle déterminant dans la réussite de la transition. Un soutien de taille, capable de gérer les situations d’urgence. Un groupe de jeunes intelligents au sens large du mot? Qui mieux placé que la jeunesse pour juguler la vie chère ? Cela fait la énième fois que le gouvernement accorde des subventions et des exonérations aux opérateurs économiques pour baisser les prix des denrées de première nécessité. Mais hélas !

Aucune conséquence sur les prix. N’est-il pas temps de tirer au clair toutes ces subventions et exonérations accordées ? Aujourd’hui, nous avons une jeunesse patriote révolutionnaire qui n’entend plus se faire dévaluer par certaines politiques obscurantistes. Il y a lieu de les redéployer sur le terrain de la flambée des prix (Yèrèwolo et autres mouvements de jeunes bien structurés) en ouvrant des points de vente de céréales, de produits alimentaires: sucre, farine, mil, riz, huile, lait dans les communes de Bamako et à l’intérieur du pays. En somme, renaître des coopératives de consommations dans les quartiers, gérées par le mouvement Yérèwolo.

Si tu bouffes l’argent, Yerèwolo est là: Siriki Kouyaté, Adama Diarra dit Ben Le Cerveau, Meminta, Pape Diallo, etc. seront jugés par le tribunal de l’histoire. Ces points de ventes gouvernementaux dirigés par ce mouvement prendront le relais de l’ancienne Société malienne d’Import-export (SOMIEX). Les nombreuses subventions de l’État et exonérations pouvaient servir à changer de stratégie de baisse des prix par l’État, au lieu de continuer à enrichir des opérateurs économiques et leurs alliés politiques.

Source : L’Inter de Bamako

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