Un phénomène nouveau fera bientôt son irruption dans le quotidien des usagers maliens de la route. Il s’agit du contrôle de leur lucidité, communément appelé prélèvement du taux d’alcoolémie. L’alerte en a été donnée par les services appropriés du ministère des transports à coups d’annonces sur les réseaux sociaux. En clair, les usagers ont été prévenus des tracasseries qui les attendent dans les jours ou heures à venir. Au fait, il ne s’agira pas, à en croire le même communiqué, de déterminer le seul état d’ébriété des conducteurs. Il est question également de contrôler d’autres aspects techniques des engins qu’ils utilisent. Il va sans dire qu’au chemin de croix que traversent déjà les usagers vont s’ajouter d’autres formes de harcèlement et autant de possibilités de rançonnement pour les agents qui seront déployés pour ce faire.
Le hic est que si le contrôle de l’alcoolémie est une innovation, le contrôle de conformité des véhicules est une aberration d’autant moins défendable qu’elle est censée être assurée par un prestataire qui ramasse annuellement des milliards de frais d’agence au compte du contrôle technique. Mais pas inopportun pour autant, et pour cause. En lieu et place du passage préconisé, l’aire du contrôle technique est devenue un haut-lieu d’affairisme et une passoire pour les nombreux véhicules hors-normes qui préfèrent le rançonnement quotidien des policiers aux dépenses afférentes à conformité de leurs engins aux normes.
Orange Money ou l’arnaque à la vitesse du son
C’est l’histoire d’un pauvre client qui en 3 secondes chrono a vu ses maigres ressources disparaître sans moyens de les récupérer.
Le 5 août, il fait un dépôt de 140 000 FCFA à Orange Money. Son nouveau solde est de 154 815 FCFA. Il paye une facture EDM d’un montant de 70 128 FCFA et les frais sont de 250 FCFA. Trois secondes après, Orange lui annonce par son canal habituel que son solde principal est de 14 059 FCFA. Ne sachant à quel saint se vouer, le pauvre client court toujours après ses sous malgré des dizaines d’appels auprès des services d´Orange. Il n’a jusqu’ici droit qu’à des discours mielleux de la part de agents qui utilisent des éléments de langage bien huilés donnant des aspects de normalité à une affaire qui s’apparente à une escroquerie ou à un système d’arnaque imparable.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Témoin